Plic ploc.. [PV Masamune] Part 2

Tout le long du chemin qui menait à la sortie de l’Académie, Masamune avait prit le soin de ne pas lâcher le poignet de Shun. Les deux adolescents avaient réussi, sans trop de difficultés, à sortir de l'Académie. Chose assez convoité par les élèves de primaires et collège, mais accessible que pour les lycéens. Pourquoi ? Car ils sont censé être plus grand, plus mature, plus réfléchis, et surtout, plus responsable. Un collégiens ou un primaire aurait tendance à vouloir fuir l'Académie. Les lycéens sont beaucoup moins nombreux à tenter de fuir, car ils savent pertinemment que c'est peine perdu.

Lorsqu'on sort de l'Académie, on pénètre directement au cœur de Tokyo. Capitale du Japon, ville où personne ne dors. Qu'importe l'heure, les rues seront toujours bien remplies, du moins, dans les grandes rues principales. Et cela, bien sûr, par tout les temps ! Qu'il vente, qu'il neige, qu'il pleuve, ou qu'il y est du soleil, le nombre de personne marchant dans les rues reste le même. C'est assez impressionnant. Forte heureusement pour les deux jeunes hommes, aux alentours de l'Académie, il y as très peu de personnes circulant. L'Académie fait en sorte de rester le plus discret possible, bien qu'ils se fassent passer pour une école privé aux yeux du monde, moins le nombre de personnes s'approchant de l'Académie est élevé, mieux s'est. Un accident est vite arrivé.

Nos deux amis commencèrent donc à arpenter les rues presque déserte et mouillé de Tokyo. Car oui, il continuait de pleuvoir ! Moins violemment, mais tout de même ! Cette pluie ne s’arrêta donc jamais ? Qu'importe. Pour le moment, la pluie était le dernier des soucis de Shun. Elle pouvait lui tomber dessus autant qu'elle le souhaiterait. Il s'en fichait. Pour l'instant, son intention était plutôt focalisé sur Masamune. Il ne l'avait toujours pas lâché ! Et à se rythme, il n'allait pas le faire avant d'être assis, à table. non pas que cette idée le dérangeait, bien au contraire. Néanmoins, cela le perturbait beaucoup. Cela voulait dire que Masamune s'intéressait à Shun, n'est ce pas ? Il n'était pas idiot, il savait que Masamune aimait lui aussi les hommes. Alors un tel acte envers un autre homme, voulait certainement signifier que l'homme en question l'intéressait.

-Moi ça ne me dérangerai pas de marcher sous la pluie, mais tu préfères surement être couvert, non ?

Ces quelques mots brisa le silence installé depuis le début du "voyage", et extirpa Shun de ses pensées. Le jeune homme blond regarda alors en direction de Masamune, qui portait à présent un parapluie. D'où sortait-il ? Sans doute avait-il utilisé son Alice. Avant qu'il n'ai eu le temps de répondre, Masamune baissa son parapluie qui avait à peine servi à les protéger de quelques poignées de gouttes. La pluie tombait à nouveau sur nos deux amis. Notre musicien ne comprenait pas ce geste, du moins, au départ. Car son explication suivis presque instantanément. Le jeune homme aux cheveux couleur océan s'abaissa vers le jeune homme blond, et lui posa délicatement un baisser sur la joue. Enfin, sur la joue, certes, mais ses lèvres étaient trop proche de celles de Shun pour être innocent, du moins, pour être simplement amicale.

Pour Shun la scène s'était comme, passé au ralentis. Tandis que les gouttes d'eau venaient s'écraser lentement sur leurs peaux, Masamune posait avec légèreté ses lèvres humide sur la joue mouillée de Shun. Le musicien pouvait sentir son cœur battre à toute allure dans sa poitrine.

-Les baisers sous la pluie je trouve ça vraiment romantique moi. Maintenant tu peux t'en faire une idée Shun.

Que faire ? Quoi penser ? Ils se connaissaient à peine, et déjà, Masamune devenait aussi.. entreprenant ? Shun n'aime pas se précipiter, il aime bien prendre son temps en histoire d'amour, être romantique, doux. Là, sa allait un peu vite, non ? Enfin, peut-être qu'il s'emporte un peu ! Ce n'est qu'un bisou sur la joue, après tout. N'est ce pas ? En tout cas, il était sur d'une chose : Masamune s'intéressait à lui ! Shun ne savait pas trop comment réagir. Il était gêné, mais dans un sens, heureux, car Masamune aussi l'intéressait un peu. Tout du moins, il est attiré par lui. Il ne le connait pas assez pour vraiment être totalement intéressé et tout faire pour le conquérir. Il est un peu tôt pour ça. Ne sachant pas trop comment réagir, il choisit de faire comme s'il ne s'était rien passé. Le jeune homme aux yeux d'or articula péniblement quelques mots, gêné :

- Oui.. Je suppose. Il laissa s’échapper un petit rire étouffer, qui ressemblait plus à un gémissement, avant de continuer. On devrait y aller... Il commence à faire faim !

A peine avait-il fini, qu'il commença à avancer, tirant Masamune dans la foulé, ce dernier étant toujours accroché à son poignet.

Vu que tu ne réagissais pas et faisais comme si de rien était, je su que j'avais fais une bêtise. J'avais fais quelque chose de très embarrassant et honteux a un presque inconnu. Tu me tirais a travers les rues vides entourant l'Académie pour aller vers le centre ville et je réfléchi a quoi te dire. Seul le bruit de la pluie et de nos pas sur le béton raisonnaient dans l'air ambiant.

"-Je suis désolé d'avoir fait cela aussi soudainement. C'était vraiment déplacé de ma part, ça ne se reproduira pas je te le promet. Je me sens honteux maintenant d'avoir agis sous l'instinct comme ça... Je ne peux pas nier que tu me plais mais ce n'était pas une raison pour faire ça et je me sens coupable maintenant."

Je baissais le regard au sol, je ne regrettais pas ce baiser indirect, juste de l'avoir fais a ce moment là. C'était vraiment déplacé. On passa devant un plan de la ville et je nous y arrêtait pour regarder ou se trouvaient les rues de restaurants pour trouver un restaurant Italien. Je finis par en trouver un et mémoriser le chemin.

"-C'est un peu plus loin, on y serra dans environ vingt minute a pied."

Oups:

Cela faisait quelques instant déjà qu'ils marchaient ainsi. Shun tenant Masamune par le poignet. Il était encore trop confus pour s'en apercevoir, ou même pour savoir où ils allaient actuellement. Il marchait tout droit, emportant son compagnon avec lui. Alors que ses pensées se mélangèrent, s'entortillèrent, s'enchevêtrèrent, un son résonna à ses oreilles. Une voix grave, d'où une certaine hésitation semblait émaner. C'était celle de Masamune, qui venait briser le silence.

"Je suis désolé d'avoir fait cela aussi soudainement. C'était vraiment déplacé de ma part, ça ne se reproduira pas je te le promet. Je me sens honteux maintenant d'avoir agis sous l'instinct comme ça... Je ne peux pas nier que tu me plais mais ce n'était pas une raison pour faire ça et je me sens coupable maintenant."

Ces paroles stoppèrent ses pensées, et se répétaient sans cesse, comme un écho sans fin dans son esprit. Malgré tout, il continuait à avancé, comme si le bouton "marche" était bloqué. Le temps qu'il reprenne ses esprits, ils étaient arrêté devant un plan de la ville. Shun posa ses yeux doré sur son ami, un regard un peu confus, mais doux et sans aucunes reproches.

"C'est un peu plus loin, on y serra dans environ vingt minute a pied."

Le musicien ignora ces derniers mots prononcé par son interlocuteur, et enchaina, doucement mais avec une certaine force dans sa voix :

" Ne t'excuse pas. Ne soit pas honteux. J'ai un peu sur réagis, je n'aurais pas du fuir comme ceci.." Dit-il en se grattant la tête de sa main libre, un peu gêné. " Tu comprends.. On ne se connait à peine, mais tu me plais aussi, beaucoup. Alors ça ma troublé." Un petit rire nerveux sorti de sa gorge. "Enfin, passons ! Et allons manger, tu en penses quoi ?" Fini t-il part dire, un sourire chaleureux aux lèvres.

Alors que je pensais que tu allais faire comme si de rien était, ou que tu allais finalement réagir et m'engueuler d'avoir eu ce geste déplacé, je fus surpris de constaté que ce n'était pas le cas. Tu étais juste troublé, perturbé par mon geste qui était surement trop aguicheur pour une première rencontre avec un presque inconnu. Je me sentis coupable et honteux a présent d'avoir suivis mon instinct. Je n'avais même pas fais ça pour te draguer, je n'avais eu aucunes arrière pensée malsaine je le jure. Je me pinçais les lèvres en retenant ton poignet alors que tu abrégeais la conversation pour qu'on aille manger. Moi aussi j'avais faim, mais je voulais d'abord éclaircir cette situation, et possible malentendu.

"Ecoute Shun, je ne voulais pas que ce geste paraissent aussi... dragueur ? Enjôleur ? Je le jure que c'était chaste, j'ai embrassé ta joue sans arrière pensée, j'ai suivis mon instinct car ça allait avec la conversation qu'on avait sur la pluie... Je ne voulais pas te troubler et même si je te trouve plaisant, je ne compte pas te faire la cour a notre première rencontre. Est-ce qu'on peut reprendre notre relation amicale comme tout a l'heure dans le couloir ? Je ne veux rien brusquer ni faire de malentendu. Est-ce que tu me pardonnes et qu'on oublie cet instant de malaise ?" Je te suppliais du regard.

La pluie semblait d'ailleurs tomber encore plus fort et le bruit des gouttes frappant le parapluie était la seule chose audible en dehors de ma voix. Comme si la ville entière était devenue silencieuse sous cette pluie diluvienne. Ni vrombissement de voiture, ni bruits de pas sur les trottoirs; que nous deux, nos respirations et les gouttes de pluie sur le parapluie. Un vrai film a l'eau de rose si on enlevait le parapluie et qu'on était trempé jusqu'aux os a nous regarder d'un air énamouré, prêt a nous embrasser fougueusement. Hors on était pas dans un film. Ou un film triste peut être a la rigueur.

Ces yeux s'étaient plongé dans ceux de Shun. On pouvait y déceler un sintillement de supplication, ce que Shun ne manqua pas de remmarquer. L'attitude qu'avait eu Masamune à l'égars de Shun, n'avait rien "d'enjôleur" ou de "drageur" aux yeux de ce dernier. Il avait bien compris que c'était sous le feux de l'action, et qu'il n'y avait là aucunes arrières pensées. Le musicien ne lui en tenait pas rigueur, et l'avait déjà pardonné depuis longtemps. En fait, pour être excate, il ne lui en as jamais voulu. Il était juste confus, car tout c'était passé si vite... que son esprit c'était embrouillé sous l'émotion.

Voyant bien que Masamune était un peu malalaise, et s'en voulait pour son comportement instactif, le blondinet le rassura, en lui offrant un sourire chaleureux et en lui répondant simplement :

"Te pardonner et oublier quoi ? Aller. Ne restons pas planter là, sous la pluie ! Allons manger un bon repas chaud, pour célébrer notre amitié naissante ! Qu'en dis tu ?"

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