Mais quel est donc ce monde étrange ? - Segawa Ryûko

Ryûko Segawa

 

Mon apparence... Ryûko est un petit garçon assez chétif au premier coup d’œil, plutôt petit pour son âge, il n’est pas non plus bien épais. En combat singulier, on ne parie pas sur lui. Son visage est caractérisé par les doux traits de l’enfance et toujours orné d’un magnifique sourire. Les cheveux blonds du petit garçon attirent le regard, bien que très peu coiffés, ces derniers encadrent merveilleusement bien son visage. Ses yeux bleus semblent donner l’impression qu’il puisse lire dans votre âme. Néanmoins, si on apprend à connaître le petit garçon, on peut souvent voir des blessures sur son petit corps, des blessures qu'il essaye de cacher au mieux, honteux de leurs origines. En le fréquentant, vous apprendrez que Ryûko est souvent sujet à des problèmes de santé mais aussi que son sang est beaucoup trop liquide, rendant la coagulation plus difficile. La santé du garçon est donc préoccupante et à surveiller. D’ailleurs, en plus de son uniforme scolaire, Ryûko porte deux bracelets au poignet droit. L’un permet à Ryûko de bloquer son alice afin qu’il ne se déclenche pas à chaque saignement tandis qu’un autre est là pour alerter lorsque le taux de sang dans le corps de Ryûko baisse trop dangereusement. Un autre bracelet entoure le poignet gauche du garçon, celui-là est contrôlé par les plus haut-gradé.	Qui suis-je ? Salut ! Je m'appelle Segawa Ryûko, j'ai 8 bougies, car je suis né en 2011. Je suis en primaire, et je détiens l'Alice du Fire Blood, c'est dingue, non ?! Sinon, je suis plutôt attiré par les peluches, et d'ailleurs, pour vous dire la vérité, je suis semi-étoile spécial . Eh, pssst, comme je vous aime bien, j'vais vous dire un petit secret... Je fais des missions.
Parce que je ne suis pas qu'une apparence... En observant Ryûko, vous pouvez noter plusieurs choses. Tout d’abord, c’est un enfant extrêmement joyeux qui essaye d’avoir le sourire aux lèvres à chaque instant. Néanmoins, il semble aussi être le souffre-douleur de ses camarades à cause de son alice, de sa RTA mais aussi du fait qu’il ne cherche pas à se défendre des autres. C’est aussi un garçon extrêmement timide qui craint toujours de gêner, d’être un parasite. Au fond de lui, il se considère comme une mauvaise personne à cause des missions mais, c’est en réalité un enfant avec le cœur sur la main qui ne cessera d’ailleurs jamais de la tendre vers les autres. On peut même dire qu’il a malheureusement une tendance extrêmement naïve vis-à-vis des autres. Cette personne lui a fait du mal ? Il avait sûrement ses raisons, il faut lui pardonner et tendre la main au risque de souffrir à nouveau. En classe, bien qu’il soit timide, Ryûko est une véritable pile électrique qui ne peut rester assis deux minutes, ce qui a tendance à exaspérer ses professeurs. Le petit garçon contient beaucoup trop d’énergie dans son corps, il a besoin d’extérioriser, de la ressortir et c’est parfois compliqué de concilier ça avec les heures de classes, ce qui peut déboucher à des situations complexes. En effet, il a longtemps vécu enfermé, maintenant qu'il peut sortir, pourquoi devait-il rester de nouveau assis plusieurs heures ? En mission, le jeune homme garde toujours le sourire, bien que celui-ci soit triste comparé à ceux qui ornent toute la journée son visage. Il essaye de faire en sorte de garder le moral, même si parfois, les larmes coulent sur son visage. Ryûko est aussi un petit garçon qui s’attache facilement aux autres, manquant cruellement d’amour et d’attention. D’ailleurs, s’il s’attache à une personne et que celle-ci le blesse, Ryûko ne lui en tiendra pas rigueur. Au contraire, il aurait tendance à se dire que tout est de sa faute.  D’ailleurs, c’est un enfant qui peut facilement être manipulable par les sentiments.
Il était une fois... Aussi loin que peuvent remonter les souvenirs du jeune homme, il semble n’avoir toujours vu que cette pièce. Une pièce qui l’emprisonne mais aux apparences plutôt chaleureuses d’une chambre d’enfant attenante à une petite salle de bain des plus habituelle. Rien de plus normal si seulement il pouvait en sortir. Mais avant son entrée à l’académie, il n’avait de souvenir que cette pièce. Il a toujours été enfermé dans cette chambre éloignée de toutes les autres chambres de l’orphelinat. L’homme qui l’accompagnait toute la journée, qui jouait avec lui et qui le faisait étudier ne cessait de dire qu’il devait se cacher pour être protégé. Des méchants étaient à sa recherche, c’était comme un jeu de cache-cache. Ryûko, depuis bébé, a toujours passé ses journées enfermé dans cette pièce avec Ashitaka-san qui devait le surveiller mais aussi l’instruire. Le jeune homme faisait tout pour rendre les journées de Ryûko les moins ennuyeuses possible. Il était extrêmement aimant envers ce petit garçon et l’enfant tenait énormément à cet homme. Bien sûr, il lui arrivait de le gronder en cas de bêtises mais c’était toujours justifié. Sauf une fois… Ce jour-là, Ryûko ne comprit pas. Depuis sa naissance, il avait un bracelet autour de poignet qu’il ne devait pas enlever. Mais un jour, le petit garçon prit la décision de l’enlever car il le dérangeait. Lorsqu’Ashitaka-san s’en aperçu, il gronda copieusement le petit garçon qui ne comprit pas pourquoi il devait absolument porter ce petit bracelet qu’il n’appréciait pas. Mais Ryûko ne souhaitait pas que cet homme soit en colère contre lui, il l’aimait beaucoup trop, alors il garda le bracelet, pour lui faire plaisir. Alors que le petit garçon venait de fêter ses 5 ans, Ashitaka-san disparut du jour au lendemain. Ryûko ne le vit plus… Un autre homme le remplaça dans ses fonctions, un homme plus violent, plus austère. Le petit garçon perdit peu à peu le sourire en sa présence, tout simplement terrifié. Plusieurs fois, il réclama Ashitaka-san mais les coups qui suivirent le persuadèrent de se taire à jamais et de prier silencieusement son retour. Mais… Ce fut sans réponse. Les journées joyeuses étaient maintenant remplacées par des journées lugubres où les coups, les humiliations et la peur peuplaient le quotidien. Il n’avait plus personne à qui se confier, alors chaque soir, il serrait la peluche offerte par Ashitaka-san et implorait silencieusement son retour. Alors que Ryûko était à présent un grand garçon de 8 ans, l’homme partit de la chambre, laissant une nouvelle fois le petit garçon seul. L’enfant se leva et regarda par la fenêtre les autres enfants de l’orphelinat s’amuser en contre-bas. Personne ne pouvait le voir mais lui… Si. Il les voyait s’amuser et souhaitait si fort les rejoindre. Néanmoins, alors qu’il contemplait une énième fois les enfants, il entendit des bruits de pas se faire entendre dans le couloir. Aux bruits, il pouvait se rendre compte qu’il y avait plusieurs personnes. Ce n’était pas normal… Il entendit le bruit caractéristique de la clé qui ouvrait sa chambre. Curieux, Ryûko se tourna vers les visiteurs et vit plusieurs enfants l’observer curieusement. « Je vous l’avais bien dit ! Il y a bien un monstre enfermé ici ! - Mais c’est un enfant… - Mais non ! C’est Miyako-san qui dit que c’est un monstre caché dans le corps d’un enfant ! C’est pour ça qu’il est enfermé ! » Ryûko fixait le groupe, serrant sa peluche contre lui, tremblant de peur. Il ne savait pas comment faire, que dire, quoi faire. Etait-il un monstre ? Pourquoi eux étaient libres et lui enfermé ? Avaient-ils torts ? Que faisait-il là ? Comment agir devant des enfants de son âge ? Tant de questions sans réponse. C’était la première fois qu’il était confronté au monde extérieur. Il n’avait rencontré que trois personnes dans sa vie. Ashitaka-san, Ikeda-san qui le gardait à présent et le médecin qui se déplaçait en personne lorsqu’il était souffrant. Mais Ryûko n’avait jamais fait face à des personnes de son âge auparavant. Il ne savait pas comment réagir… Celui qui semblait être le leader du groupe s’approcha et attrapa Ryûko par les cheveux avant de le faire tomber au sol. « Il faut se débarrasser des monstres ! Ils font souffrir les autres ! Tu dois payer ! » Ryûko sentit les coups s’abattre sur son corps, d’autres enfants persuadés que c’était la vérité et qu’ils seraient comme les héros des livres et des films s’ils se débarrassaient du monstre se mirent à faire de même. Le petit garçon était tout bonnement terrifié, il n’arrivait pas à se défendre contre ces quatre enfants qui semblaient bien déterminés à le faire payer. Alors qu’un énième coup s’abattait, un garçon arracha le bracelet du petit garçon censé contenir son Alice. Le sang qui coulait doucement du petit corps se transforma en flammes protégeant Ryûko. Un hurlement se fit entendre, puis deux. Des pas se précipitèrent vers la chambre, Ikeda-san analysa rapidement la situation, très rapidement, il repéra le bracelet et réussit à le faire enfiler de nouveau au poignet de Ryûko bloquant net son Alice. Ryûko ouvrit péniblement de nouveau les yeux. Il vit avec horreur deux de ses assaillants au sol en train de pleurer, l’un avait une partie du visage brûlé, l’autre le bras. Par chance, Ikeda-san avait intervenu à temps, seulement deux avaient été attaqués et ils s’en sortiraient indemne. Ryûko sentit les larmes rouler sur ses joues. Il ne comprenait pas ce qu’il s’était passé… D’autres personnes apparurent dans la chambre, des personnes que Ryûko ne connaissait pas. Le petit garçon les observa quelques secondes avant de sombrer dans l’inconscience. A son réveil, il était à l’hôpital, il ne sentait plus les douleurs. Une personne se tenait près de lui et lui expliqua tout au sujet des alices, de son alice. Ryûko resta muet, effrayé par ce nouvel endroit qu’il ne connaissait pas ainsi que cet homme. A sa sortie d’hôpital, Ryûko ne se rendit pas à l’orphelinat qui avait été payé pour le cacher. Ce n'était plus nécessaire, maintenant qu’il avait utilisé son alice, on l’avait repéré et il allait devoir aller à cette école, une école pour les personnes comme lui. Néanmoins, bien que Ryûko commençait à avoir des réponses à ses questions, de nouvelles interrogations apparaissaient. Pourquoi avait-il dû vivre caché alors qu’il y avait une école pour les gens comme lui ? Qui sont ses parents ? Où est Ashitaka-san ? Pourquoi devait-il faire des missions ? Et pourquoi on ne l’aimait toujours pas ? Néanmoins, il était heureux de pouvoir être libre, de pouvoir déverser son énergie en dehors de cette unique pièce. Il peut courir dehors, jouer au ballon, vivre. Et surtout, il pouvait enfin goûter aux plaisirs simples de la liberté et son énergie semble décupler à mesure qu'il découvre la vie extérieure.

Et derrière l'écran, c'est qui ?

Alors, pour ma part, c’est Sineah, j’ai maintenant 20 ans. Je voue un culte à mon bébé : Stitch. Et aussi aux cookies. Sinon, je peux vous offrir des gâteaux et des câlins, et des RP's aussi si vous voulez.

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